Retranscription - Les cinq sens (1/5) : savoir regarder
Brune Bottero : mettre des mots sur ce que l’on vit.. décrire des émotions.. même avec des mots à priori simples comme “j’ai peur”, “je suis en colère”, “je suis excité.e”, ça peut être difficile. Alors, chez Louie, quand on mène nos interviews et que les mots ne coulent pas, quand la parole des personnes qui témoignent se grippe, nous passons par les sens. On demande : où étiez-vous à ce moment-là ? Que voyiez-vous ? Quelles étaient les odeurs qui vous entouraient ? Quelles sensations aviez-vous dans le dos, aux joues ?
Et à partir de là, souvent, les mots se délient.
Comme si se recentrer sur la vue, l’odorat, l’ouïe, le goût ou le toucher, permettait de mettre la lumière sur des chemins empruntés mais jamais révélés vers nos émotions.
Dans les cinq prochains épisodes d'Émotions, nous allons arpenter ces chemins. Cinq épisodes courts, comme des capsules pour voyager au cœur de nos sens et de nos émotions. Pour comprendre ce qui fait de nous des êtres sensoriels, que l’on ait deux, trois ou cinq sens.
Dans ce premier épisode, nous allons ouvrir grand nos yeux pour parler d’art, de beauté et de sensations.
Dans sa bande-dessinée La légèreté, publiée en 2016 aux éditions Dargaud, l’autrice et dessinatrice Catherine Meurisse raconte comment elle tente, en partant à Rome, de se relever du traumatisme des attentats de Charlie Hebdo. Un attentat dans lequel ses amies et collègues ont perdu la vie. Avec ce voyage, elle souhaite se provoquer le syndrome de Stendhal. Elle pense qu'en s'exposant à de nombreuses œuvres d'art, elle pourra diminuer la douleur du deuil.
Le syndrome de Stendhal, c’est un ensemble de troubles physiques et psychologiques intenses, comme des tremblements, des vertiges, éprouvés par des voyageurs qui sont exposés à une ou plusieurs œuvres d’art. Une sorte de trop plein de beauté qui rendrait littéralement malade.
C’est la psychiatre italienne Graziella Magherini, qui, dans les années 80, a identifié ce syndrome, en soulevant ses caractéristiques : il ne toucherait que des voyageurs loin de chez eux, plutôt des gens seuls, et en général des personnes qui entretiennent déjà une relation particulière à l’art.
Dans sa bande-dessinée La légèreté, Catherine Meurisse raconte, non sans humour, ses tentatives infructueuses de succomber physiquement à la beauté. Ce que nous dit aussi la dessinatrice, c’est que cette beauté est presque spirituelle.
Elle écrit par exemple : "À pousser les portes de toutes les églises de la ville, on deviendrait presque croyant. Non, c’est sûr : on est croyant. On succombe au plaisir de croire à la beauté.”
Comment ce que nous voyons nous touche-t-il ? La vue d’une œuvre d’art peut-elle nous créer un choc émotionnel ? Et peut-on apprendre à mieux voir la beauté, et la laisser imprégner notre vie ?
Je suis Brune Bottero, bienvenue dans Émotions.
Générique
Pour dire cette relation si spéciale entre vue et émotion, j’ai rencontré Chloé, qui m’a raconté son histoire.
Elle a une trentaine d’années, et habite à Paris. Elle est directrice artistique dans la presse et dans l’édition.
Comme Catherine Meurisse, Chloé semble vivre dans une quête permanente de la beauté.
Chloé : En fait, pour moi, la beauté est un aliment au quotidien. J'en ai besoin pour vivre. J’en ai besoin pour penser, pour créer, pour mon travail…
Je dirais que le sens visuel est toujours le premier, le moteur qui attire les autres, en fait. Tout commence par les yeux. J'ai des souvenirs de paysages. J'ai grandi à la campagne, en pleine nature, et par exemple j'ai des milliards de détails de couleurs... Le printemps, par exemple. Le printemps, pour moi, c'est un grand... C'est du bleu, du ciel bleu avec un éclat de jaune, des taches blanches dans le ciel qui sont donc des nuages, des taches qui apparaissent au milieu du vert, qui sont des petites couleurs, du rouge, du violet, du jaune en fonction des saisons en fait. Donc j'ai vraiment des souvenirs qui fonctionnent par ensembles de couleurs. C'est quelque chose comme ça qui réagit en fait et l'émotion vient comme ça, en fait.
Brune : attirée par le Japon depuis des années, Chloé se nourrit de nombreuses références culturelles et artistiques de ce pays.
Il y a trois ans, elle saute le pas et y part, seule, pendant trois semaines.
Musique
Chloé : l'enjeu, c'était d'accepter de me sentir perdue, de me perdre, et de voir ce qui se passerait en fait. C'était vraiment ça, je voulais être seule, me perdre, et voir comment je réagirais.
En soi, ce n'était absolument pas une fuite de quelque chose. Je n'étais pas spécialement dans une souffrance, une tristesse, une histoire oubliée ou que sais-je. Non, c'était vraiment "allez l'aventure pour l'aventure". En tout cas, le voyage dans le vrai sens du voyage, c'est aller dans un endroit qui, à priori, m'attirait, pour ne pas savoir ce que j'allais voir, ce que j'allais rencontrer, ce que j'allais vivre. C'était un voyage d’une grande ouverture, voilà, dans une terre complètement inconnue.
Musique
Je commence à trouver un rythme de voyage dans cette perdition, mais c'est vraiment une perdition heureuse. Je me sens bien là où je suis, comme je suis, avec ce que je vois, ce que je vis et tout va bien.
J'avais peu préparé, parce que ça fait partie pour moi du sens du voyage, de choses à voir, mais j'avais noté l'existence d'une île mystérieuse, une parmi tant d'autres du Japon, où on m'avait dit : “Écoute, c'est une petite île qui s'appelle donc Naoshima, qui est globalement au sud du Japon, dans la mer intérieure. Une petite île où il y a un ensemble de musées, de constructions artistiques qui sont, ma foi, assez assez impressionnante, assez étonnante et vraiment, c'est une expérience à vivre”.
Je suis donc au Japon depuis depuis 15 jours et progressivement, je me déplace, j'avance, venant du nord au sud, à coups de TGV, à coups de TGV rapides, le Shinkansen. J'arrive à Okinawa et progressivement, je prends un bateau, je prends un train et j'arrive à Naoshima en fin de journée. Visiblement, c'était l'heure idéale à laquelle arriver et j'ai très vite compris pourquoi.
J’aime l'idée d'être arrivé à Naoshima globalement à la nuit tombante, puisque les sens là sont singuliers, dans le sens où on ne voit pas bien, ou en tout cas, on voit d'une certaine façon, on ne voit pas, on ne voit pas les mêmes choses, les mêmes couleurs comme en pleine journée. Les couleurs sont diluées, sont un petit peu tues, sont tamisées et donc c'est une certaine perception d'arriver dans un endroit inconnu au coucher du soleil, les couleurs sont différentes.
Donc j'aime l'idée d'arriver, avec ma petite perdition avec moi, sous le bras, sur l'île de Naoshima, où je ne sais pas ce qui va se passer en fait. J'arrive dans mon auberge, et je me couche et on verra Naoshima demain.
Musique
Naoshima est réveillée, et moi avec. C'est le matin, il fait très beau, donc nous sommes, je crois, à l'automne. Vraiment, on est sur un bel été indien, un automne où il fait beau et il n'y a personne et c'est super, de vraiment d'avoir une île à soi en fait, en tout cas moi c'est la sensation que j'ai.
Donc je loue un vélo et me voilà partie en jupe, baskets et débardeur à vadrouiller dans toute l'île qui est un peu vallonnée et donc découvrir l'île. Il y a, je crois, dans mes souvenirs, deux petits villages en plus de l'ensemble des grands musées.
Et donc, là, on voit des champs, on voit des exploitations, puisqu'en fait, l'île est travaillée par la terre et par la mer. Les petits villages, eux, sont discrets, sont petits, sont sensibles. Ils sont faits de bois et de pierre, principalement.
Quand je pédale, l'air frais arrive sur mes jambes. Le soleil commence un petit peu à me donner des coups de soleil. D'ailleurs, c'est assez amusant parce qu'en fait, je suis la seule complètement rouge cramée à la fin de la journée parce que je me suis pas protégée, j'ai voulu manger le soleil ou qu'il me mange, je ne sais pas, en tout cas, prendre tout ce que je pouvais de cette île là.
Je m'arrête ici et là, il y a beaucoup de criques, aussi, des criques qui sont remplies de méduses, mais ça, je ne le savais pas à ce moment-là. Donc moi, je me baigne, c'était parfait, j'étais la seule à me baigner dans une crique dans cette mer intérieure. C'était parfait.
Et en fait, je me sens très bien. Force est de constater que tout va très bien pour moi à ce moment-là. Il n'y a pas d'inquiétude à avoir. Parce qu’aussi je suis partie au Japon avec pas mal de références, de références culturelles, intellectuelles qui me nourrissent et qui prennent forme et qui prennent sens, en fait, que je commence à vraiment comprendre après, c'est plus de deux semaines passées vraiment au Japon et qui viennent vraiment éclater, se révéler dans cette île-là. Tout va très bien et progressivement, les musées arrivent.
Musique
Me voilà donc arrivée devant le musée après avoir traversé une forêt fraîche, et dense, et noire et verte. Très intense, en tout cas, comme couleur et ressenti. Je me sens vraiment bien.
Je gare mon vélo sur le côté, il y a un petit parking caché dans les bosquets, et me voilà en train de gravir cette Grande Allée, Grande Allée bétonnée, pour le premier musée de cet ensemble muséal. Ce musée, comme les autres, a été globalement construit, pensé, dessiné par un très grand architecte japonais, Tadao Ando, qui est vraiment l'un des maîtres de l'architecture japonaise.
Il construit principalement avec du béton et donc le béton, une matière dans l'idée, en termes de ressentis, une matière grise, froide, dure, solide, peu confortable, peu accueillante.
Mais lui, en fait, il en fait complètement autre chose. Et c'est complètement, à mon sens, japonais, comme approche. Et c'est ce qui m'a énormément touché. En fait, ça m'a complètement bouleversée, en fait, j'ai beaucoup de respect pour lui et d'admiration, dans le sens où... Donc j'arrive, je marche dans cette allée.. et donc c'est une allée en béton mais on n'est pas sur, qu'on s'entende, on n'est pas sur du béton dur, froid, gris, désagréable, de chantier, agressif ou je ne sais quoi en termes de sensations... Non, on est sur une douceur de béton. On est sur un béton un peu ouaté, c'est un peu ça. Un peu comme si le béton était une sorte de nuage, certes solide, très solide et très massif.
J'arrive progressivement dans l'entrée, j'évolue, je progresse dans le musée. Je ne me sens pas du tout, en fait, dans... Dans un cube de béton, en fait, je ne sens pas du tout enfermée. On est vraiment à mille lieues de ça.
On est sur une sensation ronde, douce, chaleureuse, alors qu'en fait on est sur des lignes très droites, très fines, très rectangulaires, très construites.
Il faut vraiment imaginer des lignes verticales horizontales qui montent ou qui descendent. Et donc, voilà, me voilà en train de marcher. Et progressivement, je me rends compte que cette construction vaut pour création artistique et elle n'est en rien et uniquement qu'un bâtiment, un bâtiment qui accueille des œuvres en fait. Le bâtiment est une œuvre d'art en soi donc, l'expérience artistique a déjà bien sûr commencé depuis que j'ai garé mon vélo et même non, depuis que je suis arrivé sur Naoshima.
Donc je comprends la délicatesse de la création de Tadao Ando, en fait. Et je m'en trouve vraiment extrêmement touchée. Dans le sens où c'est même pas seulement touchée, je me sens submergée d'émotions, progressivement.
En fait c'est la somme de plein d'émotions, de beaucoup de stimulation visuelle, de mes références que j'ai invoquées, qui sont venues à moi, que je suis allée chercher. Et ce bâtiment bétonné, en fait, est le résultat, l'éclatement, la conclusion, le feu d'artifice final de tout ce voyage. Je me sens parfaitement bien dans ce moment. Il est absolument parfait.
Au milieu de ces grands murs de béton, il y a quelques ouvertures, fragiles, ici et là, très clairement décidées, qui donnent la vue sur le paysage, sur la mer au loin, on voit la forêt...
C'est un peu comme si c'était une sorte de ruines où la nature aurait repris ses droits. Sauf qu'en fait, ce n'est tout sauf une ruine en fait. Le bâtiment est récent et il était décidé tel quel. Ou c'est comme si j'étais en train de rentrer dans une église, en fait, dans un lieu très spirituel, très fort, où on sent qu'il y a une âme, il y a une présence, il y a une intention…
Je me sens complètement touchée par un trop plein d'émotions, par une justesse, par un rythme de ce que je vois en fait. Tout est lié, tout est une sorte de symbiose. Et là, pour moi, c'est c'est trop.
Donc là, j'ai le cœur qui bat, très fort. Je me sens extrêmement émue. Je m'autorise à lâcher prise, à laisser mes émotions venir et je me mets à pleurer en fait.
Une sorte d'écoulement de larmes de... De béatitude totale en fait. De sensation d'être dans... Comme si j'étais vraiment dans le cœur du cœur du cœur d'un ensemble de créations qui font sens entre elles, et desceller cet accord entre la nature environnante et la culture ici, décidé, choisi et rythmé entre elles, c'est extrêmement bouleversant. En tout cas moi, ça me bouleverse en fait.
Je me rends compte, étonnamment, je m'en amuse aussi, que mes jambes flagellent. Je suis littéralement en train de trembler dans un couloir de béton toute seule et je trouve ça un peu ridicule. Je me dis "mais qu'est ce que je fais, là?"
Mais... On y va. On l'accepte. Et je m'autorise à pleurer franchement à chaudes larmes, à un moment donné j'ouvre les vannes et on y est quoi.
Je pleure, je rigole, mes jambes flagellent. J'ai le cœur qui bat très fort. Je m'adosse au mur pour un peu m'aider à reprendre un peu, reprendre mon souffle. Il y a une touriste qui passe et qui me demande si ça va. Je dis oui, ça va très, très bien.
Et là, alors que je pleure à fond et que tout va très, très bien et que tout est parfait, en fait, c'est une sorte de quoi... Enfin honnêtement, j'ai pas mieux, mais je crois que c'est une sorte d'orgasme esthétique. Absolument en rien sexuel mais... Tout est parfait.
Je ressens au fond de moi une montée d'émotions suite à de nombreuses stimulations que je laissées venir à moi et ou que j'ai provoquées et qui, progressivement, éclate, éclate dans cette entrelacs de béton et je ne pensais pas que ça arriverait.
Et j'étais d'autant plus émue parce que, parce que je repense à toutes ces références et oui, on y est. La beauté, la délicatesse et l'intention créatrice de certaines personnes peuvent être complètement chamboulantes. Et c'est ce qui s'est passé pour moi en tout cas à Naoshima.
Je crois que j'ai trouvé ce que je venais chercher en fait, c'était juste l'éclatement de la beauté dans ce musée-là et dans ces couleurs-là et dans ses formes.
Je me sens très loin. Je me sens toute petite et en même temps, je me sens remplie et pleine de cet environnement ambiant et ce béton, en fait, ce petit béton tout doux est juste une sorte d'écrin, en fait, une sorte d'écrin qui vient accompagner le paysage environnant. Et ça, c'est absolument grandiose.
Musique
Naoshima, pour moi, c'était il y a trois ans et d'une part, se souvenir reste et demeure comme étant un souvenir très fort et fondateur et, finalement, que le début de ma vie en fait...
Dans le sens où j'ai compris qu'il était extrêmement important que de savoir se perdre. Savoir s'ouvrir, savoir s'émouvoir et surtout continuer à regarder, regarder, se délecter des couleurs, des formes, des rencontres et des rencontres artistiques.
Je pense que c'est la plus belle chose qui soit, en fait. Donc, c'est quelque chose que je cultive et qu'il faut cultiver, je pense, au quotidien...
C'est vraiment, depuis Naoshima, depuis ce voyage, c'est vraiment une grande ligne droite de vie quotidienne.
Je pense que la beauté est un baume en fait pour la vie. En tout cas, je le vois comme ça. La beauté pour moi est une réponse aux difficultés, aux aléas, aux doutes ou douleurs de la vie. Et qui vient réjouir. Elle vient mettre des éclats dans le reste de la vie. C'est bien pourquoi j'ai envie de l'alimenter. Moi j'ai envie d'éclats de joie, de bonheur dans ma vie. À choisir, si je peux choisir, je préfère ! Faut savoir regarder en fait.
Générique
Brune : vous venez de lire Émotions, un podcast de Louie Media.
Depuis cette expérience d’éblouissement, Chloé continue de cultiver la beauté et de s’en émouvoir dans son métier de directrice artistique, mais aussi dans les instants quotidiens. Elle m’a notamment raconté qu’elle s’amuse régulièrement, dans le métro, à regarder toutes les personnes qui l’entourent et à chercher chez elle quelque chose d’unique, de beau, d’émouvant. Que se soit une façon de se recoiffer ou un ourlet cousu à la va-vite.
Merci à Chloé pour son témoignage et sa confiance. Si vous souhaitez connaître plus en détails les références artistiques qui l’ont nourries pendant son voyage au Japon, nous vous les avons listées dans les notes de l’épisode.
Vous y trouverez également les références de La Légèreté, la bande dessinée de Catherine Meurisse.
Je remercie les personnes qui m’ont confié leurs témoignages d’éblouissements artistiques : Margaux, Anne-Lise, Blanche, Clément et Alice, dont les histoires m’ont bercée pendant toute la réalisation de ce podcast.
Dans l’épisode de demain, nous parlerons des liens entre odorat et émotions, pour comprendre pourquoi les odeurs sont si évocatrices de souvenirs.
Maud Benakcha est la chargée de production de ce podcast. Cet épisode a été réalisé par Marine Quéméré, mixé par Jean-Baptiste Aubonnet qui s’est également chargé de l’enregistrement et Nicolas de Gélis a composé le générique d’Émotions. La composition musicale a été créée par Nicolas Vair et Marine Quéméré.
Ce podcast est également rendu possible grâce à Maureen Wilson, responsable éditoriale, Marion Girard responsable de production, Mélissa Bounoua directrice des productions et Charlotte Pudlowski, directrice éditoriale.
Émotions, c’est un lundi sur deux, là où vous aimez écouter vos podcasts : Apple Podcast, Google Podcast, Soundcloud ou Spotify.
Vous pouvez nous laisser des étoiles, des commentaires et surtout, en parler autour de vous. Et si vous voulez partager vos histoires, n’hésitez pas à nous écrire à hello@louiemedia.com. Nous vous lirons et nous vous répondrons.
Si le lien entre émotions et art vous intéresse, et que vous êtes curieux de savoir comment cela se passe du côté de la création, je vous conseille d'écouter ou de réécouter l'épisode bonus d'Émotions au centre Pompidou intitulé “Qu’est-ce qu’on ressent quand on crée ?”.
Et puis, il y a aussi tous nos autres podcasts : Travail (en cours), Passages, Injustices, Fracas, Une Autre Histoire, Entre ou Le Book Club.
Bonne lecture/écoute, et à bientôt.