Est-on obligé d’aimer ses frères et sœurs ? [COUP DE ♥️]
/REDIFFUSION. Cet été, Faites des gosses prend des vacances et vous propose de (re)découvrir certains de nos épisodes favoris. Bonne écoute !
Ils se chamaillent, se tirent les cheveux, cassent les jouets les uns des autres, hurlent à plein poumons dès qu’il s’agit de partager un gâteau, un vêtement, l’oxygène de leur chambre… Désemparé·e, vous observez vos enfants, avec le vain espoir de les voir s’entendre avec le temps. Qu’est-ce qui fait que les relations frères-soeurs, ça marche, ou ça ne marche pas ? Vous qui écoutez cet épisode, vous êtes peut-être des parents qui avez des frères et sœurs, mais potentiellement aussi des parents de plusieurs enfants, qui s’entendent, qui se font la guerre ou qui s’indiffèrent. Et finalement, est-ce que c’est bien grave ? Après tout, est-on vraiment obligé·e d’aimer ses frères et sœurs ?
Dans cet épisode, Marine Revol discute avec Olivia Troupel, Docteure et Maître de Conférences en psychologie de l’enfant à l’Université de Toulouse Jean-Jaurès pour comprendre comment se tissent les relations fraternelles et leur influence sur la socialisation des enfants. Elle fait entendre les témoignages de Lila, Diane et Mélissa où la concurrence, le handicap et les bouleversements familiaux redéfinissent les liens dans la fratrie. Ensemble, elles analysent les conditions structurelles et les nuances de l’affection fraternelle, entre coopération, jalousie, admiration, rancoeur et indifférence, de camembert à partager et de parts de melon, pour tenter de comprendre pourquoi on s’entend parfois avec ses frères et sœurs, et parfois non.
Pour aller plus loin :
- Le livre “S’adapter” de l’écrivaine Clara Dupond Monod (éditions Stock)
- L’article “A Subtle Shift Shaking Up Sibling Relationships” du magazine The Atlantic
- Les travaux du psychiatre et psychanalyse John Bowlby et sa théorie de l’attachement
Faites des gosses est une production Louie Media, présentée par Marine Revol. Elle a écrit et tourné cet épisode. Il a été monté par Louise Tavera et réalisé par Anna Buy. La musique est de Jean Thévenin. La prise de son et le mix sont du studio La Fugitive. Elsa Berthault est en charge de la production.