Pourquoi veut-on que nos plats soient aussi beaux que bons ?
/Vous est-il déjà arrivé de prendre votre plat en photo au restaurant ? Peut-être que vous vouliez immortaliser un bon moment ? Ou tout simplement que votre assiette était tellement belle et bien dressée que vous n’avez pas pu vous en empêcher ? Si c’est le cas, vous faites partie des 40% de Français qui dégainent leur smartphone à l’arrivée de leur commande. Comme beaucoup, vous avez probablement posté cette photo sur les réseaux sociaux et vos ami.e.s se sont précipité.e.s pour vous demander l’adresse de ce restaurant qui servaient de si beaux plats. Pas bons, mais bien beaux. Car nous mangeons d’abord avec nos yeux, et quand c’est beau, on se dit forcément que ça va être bon.
Dans ce neuvième épisode de MANGER, nous nous sommes donc intéressés à la question du “beau” dans nos assiettes. Pourquoi accordons-nous tant d’importance à la façon dont est présentée la nourriture que l’on va manger ? Comment le marketing et la publicité sont-ils parvenus à rendre le beau aussi important que le bon ? Et pourquoi avons-nous tendance à partager sur les réseaux de jolies photos de ce que l’on mange ?
Pour cet épisode, Laurianne Melierre a rencontré Marlène Dispoto, styliste culinaire depuis dix ans. Elle l’a invitée dans sa cuisine et lui a montré, à travers une simple recette de blancs de poulet farcis, comment elle faisait pour cuisiner du “beau”. Puis, ensemble, elles se sont interrogés sur l’importance d’un beau dressage, sur les burgers de fast-food qui ne ressemblent jamais à la publicité et sur l’influence des réseaux sociaux sur notre rapport à la nourriture.
Et vous ? Vous êtes plutôt dressages alambiqués ou plats à partager ? Et quels sont les comptes Instagram qui vous font saliver ? Ecrivez-nous sur Twitter, Facebook, Instagram ou par mail à hello@louiemedia.com.
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Manger est un podcast de Louie Media réalisé par Léa Chevrier. La prise de son a été faite par Benoit Daniel et Paul Boulier, le mix par Tristan Mazire et la musique est de Jean Thévenin . À la production de cet épisode : Maële Diallo, avec Maureen Wilson, et Mélissa Bounoua. Lucile Rousseau-Garcia a aidé au montage. Les magnifiques illustrations sont de Marie Guu et merci à Marc Bretillot pour le temps qu’il nous a accordé.