Collages féministes : investir l'espace public pour se sentir puissante·s [Emotions à emporter]

Est-ce que vous vous souvenez de la première fois où vous avez vu un collage féministe ? De ce que vous avez ressenti ? Est-ce que c’était de l’effroi, de la tristesse, de se retrouver face à ces violences ? Ou est-ce que c’était un sentiment de puissance, de force, lié au fait de se sentir moins seule, aux côtés de ces femmes qui mettent des mots sur notre colère ?

Dans cet épisode d'Émotions à emporter, Pauline Boulet s’est intéressée à ces sensations que provoquent les collages féministes qu'elle voit dans la rue. Pour y voir plus clair, elle a recueilli le témoignage d’Eloïse, colleuse, ainsi que les expertises de l'anthropologue urbaine Chris Blache, et de la géographe et urbaniste Camille Sachot. Elles expliquent toutes en quoi les collages féministes abritent de véritables enjeux de pouvoir et permettent aux femmes de se réapproprier un espace public duquel elles sont exclues. 

Si vous avez aimé écouter cet épisode, nous vous recommandons également celui-ci, de Fracas, dans lequel la chercheuse Mona Gérardin-Laverge nous parle du pouvoir du langage dans les luttes féministes.

Émotions à emporter est une émission bi-mensuelle, dérivée du podcast Émotions. Dans ce format plus court, nous abordons des questions plus quotidiennes sur notre rapport aux émotions et au monde qui nous entoure. C’est un podcast de Louie Media. Présentatrice et chargée de production : Cyrielle Bedu. Pauline Boulet a fait cet épisode. Jean-Baptiste Aubonnet s’est occupé de la réalisation et du mixage. La musique du générique est de Nicolas De Gélis.

D'où vient notre besoin de plaire aux autres ?

Dans le film “Mignonnes” de la réalisatrice Maïmouna Doucouré, Amy, 11 ans, cherche à intégrer un groupe de filles de sa nouvelle école. Ces filles sont belles, populaires et elles cherchent elles aussi à plaire aux autres, filles comme garçons, de leur âge ou plus âgés. 

Qu’est-ce qui se joue pour ces jeunes filles dans le fait de vouloir plaire à tout prix à tout le monde, quitte à se mettre parfois dans des situations dangereuses ? Pourquoi est-ce si important de plaire à cet âge-là et pourquoi cela reste-t-il primordial dans nos rapports avec nos pairs quand on devient adultes ? Peut-on vivre sans chercher à plaire aux autres ? Jusqu’où le besoin de séduction compulsif peut mener certain.e.s ? 

Pauline Verduzier s’est interrogée sur la place qu’elle accordait au fait de plaire aux autres, et elle a cherché à comprendre en quoi ce besoin pouvait être construit et nourri par la société.

Pour cet épisode, Pauline Verduzier a interviewé sa mère Sylvie, qui a été témoin du besoin compulsif que sa fille avait de plaire aux autres dès son plus jeune âge. Pauline Verduzier a aussi parlé avec Mathias qui a longtemps préféré s’isoler des autres par peur du rejet, le psychologue clinicien canadien Roger Covin, la psychologue Cyrielle Blau et la philosophe et psychiatre Elsa Godart.

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Et vous, comment vivez-vous le fait de ne parfois pas plaire aux autres ? Racontez le nous Instagram, Twitter ou à hello@louiemedia.com

Émotions est un podcast de Louie Media. Cyrielle Bedu est présentatrice et chargée de production, Pauline Verduzier a fait cet épisode sur le désir de plaire, Jean-Baptiste Aubonnet s’est occupé de l’enregistrement et du mixage. La composition musicale est de Nicolas Vair, Marine Quéméré s’est chargée de la réalisation et Nicolas de Gélis a composé le générique d’Émotions. Marion Girard est responsable de production, Maureen Wilson est responsable éditoriale, Mélissa Bounoua est à la direction des productions et Charlotte Pudlowski est à la direction éditoriale.

La retranscription de cet épisode est disponible ici.

Pourquoi avoir une déco à notre image nous fait du bien ? [Émotions à emporter]

Cette année, à cause de la pandémie du coronavirus, nous passons beaucoup de temps chez nous. Les deux vagues de confinement nous ont forcés à nous être enfermés dans nos lieux de vie, à les apprécier pour certain.es, à les subir pour d’autres…. Nous avons en effet eu le temps de nous rendre compte des choses qui n’allaient pas chez nous, et certain.e.s ont imaginé les meilleures façons d’améliorer leur intérieur, en fonction de leurs moyens, pour pouvoir s’y sentir mieux une fois les confinements terminés.

Il n’a donc pas été étonnant de voir les magasins de décoration et d’aménagement intérieur pris d’assaut à la fin du premier confinement et à la veille du second, créant de longues files d’attente devant certaines grandes enseignes. 

Car tout ce temps passé chez nous nous a fait prendre conscience du rôle important de nos lieux de vie et de l’impact que ces espaces pouvaient avoir sur notre santé mentale quand on était amené à y passer beaucoup de temps.

On s’est donc demandé si la décoration et l'ameublement, qui sont souvent perçus comme des disciplines superficielles, étaient plus profondes et importantes pour notre psychisme qu’on aurait pu le croire ? En quoi l’aménagement de notre lieu de vie a-t-il un impact sur notre bien-être et sur notre santé mentale ? À partir de quand a-t-on commencé à accorder de l’importance à nos intérieurs pour s’y sentir bien ?

Pour répondre à ces questions, Lucile Rousseau-Garcia a interrogé la sociologue et psychosociologue Perla Serfaty, qui a consacré sa carrière à étudier les rapports entre la personne et l'environnement bâti. Elle est l’autrice de plusieurs ouvrages dont Chez soi, les territoires de l'intimité publié chez Armand Colin, et elle a contribué à l’émergence d’une nouvelle discipline : la psychologie environnementale. 

Si vous avez aimé écouter cet épisode, nous vous recommandons également celui-ci, d’Emotions, dans lequel on se demande pourquoi avoir des plantes chez soi fait du bien.

Émotions à emporter est une émission bi-mensuelle, dérivée du podcast Émotions. Dans ce format plus court, nous abordons des questions plus quotidiennes sur notre rapport aux émotions et au monde qui nous entoure. C’est un podcast de Louie Media. Cyrielle Bedu est présentatrice et chargée de production, Lucile Rousseau-Garcia a fait cet épisode, Jean-Baptiste Aubonnet s’est occupé de la réalisation et du mixage et Nicolas de Gélis a fait la musique du générique.

La retranscription de cet épisode est disponible ici.

Sommes nous tous devenus des malades imaginaires ? [Émotions à emporter]

L’épidémie de coronavirus a rendu beaucoup d’entre nous un peu paranoïaques, pour le meilleur comme pour le pire. À la moindre petite toux, au moindre reniflement, nous sommes beaucoup à avoir nos signaux d’alerte dans le rouge, et des symptômes qui, il y a encore quelques mois, ne nous auraient pas plus alarmé.es que ça, nous paraissent aujourd’hui suspects. 

Dans cet épisode d'Émotions à emporter, Clémence Lecart s’est intéressée à l’hypocondrie, et à celles et ceux qui vivent au quotidien avec la peur constante d’être atteint d’une maladie. Qui sont les hypocondriaques ? Est-ce qu’on est nombreux.ses à pouvoir se classer dans cette catégorie ? Pour le savoir, Clémence Lecart a échangé avec Michèle Declerck, psychologue et sophrologue, qui se spécialise dans le traitement de l’hypocondrie depuis une dizaine d’années. A partir des études qu’elle a réalisées, elle dresse le profil type de l’hypocondriaque et évoque les différentes étapes de la spirale dans laquelle il.elle peut s’enfermer. Vous découvrirez aussi dans cet épisode, pourquoi, alors que nous sommes en pleine deuxième vague de la covid 19, les “vrais” hypocondriaques ne placent pas le virus au centre de leurs préoccupations. 

Émotions à emporter est une émission bi-mensuelle, dérivée du podcast Émotions. Dans ce format plus court, nous abordons des questions plus quotidiennes sur notre rapport aux émotions et au monde qui nous entoure. C’est un podcast de Louie Media. Présentatrice et chargée de production : Cyrielle Bedu. Clémence Lecart a fait cet épisode. Jean-Baptiste Aubonnet s’est occupé de la réalisation et du mixage. La musique du générique est de Nicolas De Gélis.

Comment aborder l'actualité avec les enfants [Émotions à emporter]

L’actualité est très chargée en ce moment. À la pandémie s’est (une nouvelle fois) ajouté le terrorisme, auquel s’est ajouté le confinement, la crise financière et dernièrement des élections présidentielles américaines interminables. L’angoisse, la peur et la résignation font de plus en plus partie de notre quotidien. Mais qu’en est-il du quotidien des enfants ? Comment vivent-ils tout cela et comment faire pour qu’ils aillent bien en ce moment ? Comment aborder avec eux cette actualité toujours plus déroutante ?

Pour essayer d’avoir des pistes de réflexion sur le sujet, nous avons donné la parole à Brune Bottero. Cette éditrice, mère de trois enfants, a fait la saison 2 du podcast Entre dans laquelle elle a donné la parole sur toute une saison à ses aînés, Lucien qui a aujourd’hui 13 ans et Julie, qui en a 9.

Ont-ils peur ? Sont-ils angoissés ? Sont-ils satisfaits de la façon dont les adultes leur parlent de l’actualité ? Pour nous aider à décortiquer leurs possibles réactions, Brune Bottero a aussi approché la psychologue scolaire Solveig Ulrich qui travaille dans un établissement parisien. Elle est tous les jours à proximité d’enfants et de parents qui lui posent des questions sur la façon dont il faut penser ce monde qui ne tourne décidément plus rond.

Si vous avez aimé écouter cet épisode, nous vous recommandons également celui-ci, d’Emotions, dans lequel on s’interroge sur l’impact qu’a l’actualité 2020 sur nous.

Émotions à emporter est une émission bi-mensuelle, dérivée du podcast Émotions. Dans ce format plus court, nous abordons des questions plus quotidienne sur notre rapport aux émotions et au monde qui nous entoure. Émotions à emporter est un podcast de Louie Media. Présentatrice et chargée de production : Cyrielle Bedu. Brune Bottero a fait cet épisode. Jean-Baptiste Aubonnet s’est occupé de la réalisation et du mixage. La musique du générique est de Nicolas De Gélis.