Fracas explore comment on prend la parole, qui peut la prendre et ce que cela peut changer. Une production Louie Media & Radio Nova. Créée et présentée par Charlotte Pudlowski.
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Après des études en gestion de projet humanitaire, Thibaut part en volontariat au Congo avec France Volontaire. Là-bas, il forme les associations locales à une méthodologie d’action stratégique pour défendre le deuxième plus grand massif forestier du monde. Dans cet épisode, il raconte comment le plaidoyer s’est professionnalisé ces dernières années et de quelle manière il permet d’interpeller les décideurs politiques, le secteur privé et les citoyens aux questions d’intérêt général.
Cette mini-série de Fracas vous est présentée en partenariat avec France Volontaires, la plateforme française du volontariat international, qui vous accompagne dans des missions de volontariat international d’échange et de solidarité.
Cet épisode de Fracas a été écrit et tourné par Antonella Francini. Mélody Wattez en a fait le montage. Charles de Cillia a fait la réalisation et le mixage. Louise Hemmerlé était en charge de la production de cet épisode, accompagnée d’Elsa Berthault.
S’engager pour la solidarité internationale, ce n’est pas forcément partir d’un pays aisé et se porter volontaire dans un pays en développement. La solidarité internationale, c’est aussi la réciprocité des échanges. Dans cet épisode, Emmanuel, un jeune togolais, nous raconte son année de volontariat en France, et comment cette expérience a pu enrichir son engagement pour la jeunesse de retour dans son pays.
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Cet épisode de Fracas a été écrit et tourné par Antonella Francini. Mélody Wattez en a fait le montage. Charles de Cillia a fait la réalisation et le mixage. Louise Hemmerlé était en charge de la production de cet épisode, accompagnée d’Elsa Berthault.
Comment utiliser sa voix pour porter ses engagements ? Charlène, volontaire au Pérou avec France Volontaires, raconte dans cette nouvelle mini-série de Fracas comment elle a porté sa voix pour protéger la forêt amazonienne. Elle en est maintenant convaincue : si tout le monde faisait entendre sa voix et ses engagements, il y aurait un impact positif généralisé.
Cette mini-série de Fracas vous est présentée en partenariat avec France Volontaires, la plateforme française du volontariat international, qui vous accompagne dans des missions de volontariat international d’échange et de solidarité.
Cet épisode de Fracas a été écrit et tourné par Antonella Francini. Mélody Wattez en a fait le montage. Charles de Cillia a fait la réalisation et le mixage. Louise Hemmerlé était en charge de la production de cet épisode, accompagnée d’Elsa Berthault.
Comment s’exprimer lorsqu’on vit presque asphyxié entre la faucille et le marteau ? Quelle créativité peut émerger de la censure et de l’interdit ? Nous cherchons des réponses à ces questions auprès de Boris Mikhaïlov, qui malgré la répression du régime soviétique, s’est imposé comme l’un des plus grands photographes d’Europe de l’Est.
L'œuvre autodidacte du photographe est le témoin des maux d’une société ukrainienne marquée par la violente censure en URSS, puis par la montée du capitalisme, sous fond de misère sociale inchangée. Avec son exposition Journal ukrainien, présentée à la Maison européenne de la photographie, Boris Mikhaïlov exprime une nouvelle fois sa liberté artistique, à l’heure où son pays fait face à l’invasion russe déclenchée en février 2022.
Le photographe revient sur son riche parcours dans cet épisode tourné et écrit par Antonella Francini, accompagnée par Laurie Hurwitz, commissaire de l’exposition Journal ukrainien, et Éric Aunoble, chargé de cours à l’Université de Genève, et spécialiste de l’histoire ukrainienne.
Journal ukrainien est exposé jusqu’au 15 janvier à la Maison européenne de la photographie, dont Louie Media est partenaire.
Cet épisode de Fracas a été écrit par Antonella Francini. Gautam Shukla en a fait le montage et la réalisation. Joël Chapron a été l’interprète de Boris Mikhaïlov, et merci à Alexandra Tsovma pour son aide sur la traduction. Le mixage a été assuré par le studio La Fugitive. Louise Hemmerlé était en charge de la production de cet épisode, accompagnée d’Elsa Berthault.
Elsa grandit dans le Pays Basque, Johanna en Bretagne. Elles découvrent toutes les deux Paris pour leurs études en art. Elles partagent les mêmes intérêts et elles sont presque voisines, mais elles ne se connaissent pas. C’est après avoir traversé l’Atlantique, au sein d’une classe de la School of Visual Arts de New York, que les deux jeunes femmes se rencontrent et deviennent amies. Rapidement, elles se mettent à créer ensemble; d’abord pour les cours, puis de plus en plus spontanément. Entre Brooklyn, Paris, Manhattan et Bayonne, un duo d’artistes naît. Les photographes-modèles se mettent en scènes l'une l’autre et se nourrissent mutuellement.
Dans cet épisode tourné par la journaliste Capucine Rouault, le duo de photographes Elsa & Johanna se livre sur les débuts de leur collaboration. Une histoire d’amitié, de passion commune, et de complémentarité dans le travail.
Le dernier projet d’Elsa & Johanna, The Timeless Story of Moormerland, est exposé jusqu'au 6 novembre au Studio de la Maison Européenne de la Photographie, dont Louie Media est partenaire.
Que peut-on dire en image qu’on ne peut pas dire en son ? Cette année encore, Louie Media a l’immense joie d’être partenaire des Rencontres photographiques d’Arles. A cette occasion, Charlotte Pudlowski rencontre trois photographes pour leur poser cette question.
Derrière les volets se trouvent des images de forêts, mais qui se détériorent avec la lumière. Léa Habourdin a choisi de laisser le choix au spectateur : soit il ouvre le volet pour voir la photo mais ce geste la dégrade, soit il choisit de le laisser fermer et de la préserver. Dans la série qu’elle présente à Arles en ce moment, Images-forêts : des mondes en extensions, la photographe remet au goût du jour une technique de tirage photo utilisée à la fin du XIXe siècle qui utilise le côté photosensible des plantes, créant ainsi des images de forêts très oniriques mais éphémères.
Charlotte Pudlowski a tourné et monté cet épisode, le mix est de Jean-Baptiste Aubonnet, et la musique de Valentin Fayaud.
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Que peut-on dire en image qu’on ne peut pas dire en son ? Cette année encore, Louie Media a l’immense joie d’être partenaire des Rencontres photographiques d’Arles. A cette occasion, Charlotte Pudlowski rencontre trois photographes pour leur poser cette question.
Celeste Leeuwenburg est une photographe franco-argentine. Dans la série qu’elle présente aux Rencontres d’Arles 2022, From what she told me and how I feel, elle interroge le travail de sa mère : “Moi j’ai été intéressée par son histoire de vie et ce qu’elle a pu créer en tant qu’artiste à mon âge.” Alors que les œuvres de cette dernière ont quasiment toutes été détruites lors d’un incendie, Celeste est parvenue à rassembler certaines traces de représentations ou de performances que sa mère avait pu donner. Aujourd’hui, elle utilise à la fois l'image, le son, et la vidéo pour transmettre au mieux les émotions d’une époque que sa mère lui a racontée.
Charlotte Pudlowski a tourné et monté cet épisode, le mix est de Jean-Baptiste Aubonnet, et la musique de Valentin Fayaud.
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Que peut-on dire en image qu’on ne peut pas dire en son ? Cette année encore, Louie Media a l’immense joie d’être partenaire des Rencontres photographiques d’Arles. A cette occasion, Charlotte Pudlowski rencontre trois photographes pour leur poser cette question.
A mi-chemin entre la photographie et la peinture, entre l’Afrique et l’Occident : c’est là que se situent les œuvres de Maya-Ines Touam. Pourtant, le chemin a été long avant qu’elle considère ses origines françaises et algériennes sur un pied d’égalité. Dans la série qu’elle présente aujourd’hui à Arles, Réplica, elle “sample” le travail d’Henri Matisse, auquel elle apporte une dimension politique. Sur sa photo Icare, on reconnaît le célèbre tableau de Matisse Icarus. On y voit un homme noir aux ailes de feuilles, étendu sur un fond bleu. Pour Maya, cette œuvre entre profondément en résonance avec l’actualité puisqu'elle “raconte l’histoire de l’immigration d’une personne fictive.”
Charlotte Pudlowski a tourné et monté cet épisode, le mix est de Jean-Baptiste Aubonnet, et la musique de Valentin Fayaud.
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Thaïs et Luigi sont en couple et jouent du basson. Ils veulent en faire leur métier. Après leur diplôme d’études musicales, ils visent tous les deux le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. Et pour cela, il faut passer un concours, avec un nombre de places (très) limité. Comment vit-on la mise en compétition avec la personne que l’on aime ? Comment gérer nos sentiments contradictoires ? Comment faire, quand on a la sensation d’avoir le destin de l’autre entre ses mains ?
Cet épisode a été tourné et monté par Jérôme Massela. Charles de Cillia en a fait la réalisation et le mixage. La musique au basson est interprétée par Thaïs Mujica. Le générique a été composé par Valentin Fayaud. Louise Hemmerlé était en charge de la production de cet épisode, accompagnée de Marie Koyouo. La supervision éditoriale et de production était assurée par Maureen Wilson.
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Cet épisode de Fracas mentionne des faits de violence, de harcèlement et d'abus sexuels.
Quand Emma part à l’école, le matin, elle sourit à sa mère. Quand elle rentre à la maison, le soir, elle sourit à sa mère. “Ma journée s’est très bien passée.” Sa famille ne doit pas se douter qu’à l’école, puis au collège, puis au lycée, elle subit la violence psychologique et physique des gens qui l’entourent. Elle ne veut pas leur faire du mal. Mais elle s’éteint, petit à petit. Un jour, elle arrive à parler. Et personne n’avait rien vu venir. Jusqu’où peut-on aller pour préserver les autres, au détriment de soi-même ? Comment échapper à la culpabilité ?
“Dès la fin de cette conversation, je sens que ça va être le départ d’une nouvelle vie, de ma vie, qu’on m’a enlevée et qu’on m’a empêché de vivre jusque-là. Et que je me suis empêchée de vivre jusque-là.”
Cet épisode a été tourné et monté par Capucine Rouault. Charles de Cillia en a fait la réalisation et le mixage. Le générique a été composé par Valentin Fayaud. Louise Hemmerlé était en charge de la production de cet épisode, accompagnée de Marie Koyouo. La supervision éditoriale et de production était assurée par Maureen Wilson.
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Agathe et Adrien vivent leur première histoire d’amour. Ils se connaissent depuis la maternelle et se sont construits l’un avec l’autre, de l’adolescence jusqu’au passage à l’âge adulte. Les week-ends, les réunions de famille, les vacances, ils les passent ensemble. Adrien finit par devenir un “membre à part entière de la famille.” Alors quand Agathe décide de mettre fin à leur relation, l’annonce de la rupture est douloureuse, mais pas que pour lui. Comment faire face aux conséquences indirectes de nos décisions ? Comment faire avec les multiples liens qui nous relient les uns les autres ?
Cet épisode a été tourné et monté par Capucine Rouault. Charles de Cillia en a fait la réalisation et le mixage. Le générique a été composé par Valentin Fayaud. Louise Hemmerlé était en charge de la production de cet épisode, accompagnée de Marie Koyouo. La supervision éditoriale et de production était assurée par Maureen Wilson.
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Bastien et sa sœur ont toujours été très proches. Dans sa famille, c’est à elle qu’il a envie de dire qu’il a vécu sa première relation amoureuse avec un homme. Il ne veut pas “en faire des tonnes”, ni une “annonce solennelle”, car les personnes hétérosexuelles n’ont pas à annoncer qu’elles le sont. Elle lui pose beaucoup de questions, parfois maladroites. Ce premier “test” passé, cela ouvre la porte pour en parler à ses parents, plus tard, une démarche plus difficile.
Cet épisode a été tourné et monté par Capucine Rouault. Thomas Rozès en a fait la réalisation et le mixage. Le générique a été composé par Valentin Fayaud. Louise Hemmerlé était en charge de la production de cet épisode, accompagnée de Marie Koyouo. La supervision éditoriale et de production était assurée par Maureen Wilson.
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Nicolas Aragona a 21 ans lorsqu’il tombe gravement malade à Montréal. Il est rapatrié en urgence et apprend qu’il est séropositif. Dans un premier temps, il a l’impression de devoir l’annoncer à tout le monde. « Je voulais pas que ça m’échappe, ça. Je voulais aussi que, si ça se sache, c’était moi. » Il se retrouve isolé. C’est particulièrement difficile dans ses relations intimes. Dix ans plus tard, lorsqu’il rencontre Cyril, son cheminement personnel lui fait vivre les choses différemment. Quand, pourquoi, pour qui le dire ?
Cet épisode a été tourné et monté par Jérôme Massela. Charles de Cillia en a fait la réalisation et le mixage. Le générique a été composé par Valentin Fayaud. Louise Hemmerlé était en charge de la production de cet épisode, accompagnée de Marie Koyouo. La supervision éditoriale et de production était assurée par Maureen Wilson.
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Vous rappelez-vous d’une phrase qui vous a fait sauter le pas ? D’un mot qui vous a décidé à quitter votre boulot, sortir d’une relation toxique, reprendre des études, vous réconcilier avec un·e proche ? Vous souvenez-vous de paroles qui vous ont aidées à mieux vous comprendre, à savoir où vous alliez, à vous aimer ? Si les mots nous marquent souvent parce qu’ils nous ont heurté, il est aussi des phrases qui soignent, réparent, qui ouvrent des possibles.
Dans le dernier épisode de cette mini-série, Thomas nous raconte une de ces phrases. Un moment lors duquel il s’est senti pleinement accepté et qui l’a aidé à se trouver.
A 13 ans, Thomas est “rond, dévoré par l’acné” et amoureux d’un garçon qui ne l’aime pas en retour. Après s’être essayé au piano sans succès, il s’inscrit en classe d’art dramatique. Il y découvre des ados qui lui ressemblent, qui s’émeuvent comme lui face à la lecture d’un poème de Rimbaud, qui n’ont pas honte de pleurer au théâtre. Pour l’adolescent, jusqu’alors persuadé que personne ne l'aimerait jamais, “ça change une vie, de se dire qu’on n’est pas seul”. Il sait que c’est ici qu’il doit être, que là est sa place. Plus tard, il devient à son tour professeur de théâtre et se rappelle de cette phrase, prononcée par son professeur lors de son premier cours : “ici, vous avez le droit d’exister”.
Cet épisode de Fracas a été tourné et monté par Jérôme Massela. Bénédicte Schmitt a composé la musique des épisodes, en a fait la réalisation et le mix. Le générique est de Valentin Fayaud. Maureen Wilson, responsable éditoriale et Marion Girard, responsable de production ont supervisé la production. Fracas est une production Louie Media, vous pouvez vous abonner sur toutes les plateformes de podcasts, nous envoyer vos histoires à hello@louiemedia.com et si vous souhaitez soutenir Louie, n’hésitez pas à vous abonner au Club Louie.
Ce n’est pas pour rien que l’on parle parfois d’explosion de colère. Il est des événements, des situations, qui nous font réagir avec tant de force que l’on se sent comme exploser. Dans ces moments, on oublie presque que ceux qui nous entourent ne sont pas des objets sur lesquels on pourrait se défouler mais bien des individus que l’on blessera peut-être. On ne pense alors qu’à une chose : il faut que ça sorte. Emporté.e par l’adrénaline, on se retrouve à dire des choses qui, si elles nous font du bien, frappent l’autre aussi violemment qu’un coup au visage.
Dans cet épisode, Isabelle, Chloé et Philippe nous racontent trois de ces phrases. Trois moments durant lesquels il et elles ont perdu le contrôle. Leurs mots n’ont pas forcément dépassé leur pensée. Parfois, ils ont même frappé très juste. En revanche, ils ont fait mal et, en cela, ils et elles les regrettent.
Isabelle dont “le corps a 70 ans mais la tête est toujours enfant” se rappelle de l’ado rebelle qu’elle était lors du redoublement de sa 6ème. Elle voulait être remarquée, montrer qu'elle n'avait pas froid aux yeux. Alors un jour, alors que sa professeure de Français lui reproche son comportement, elle lui “dit merde” et refuse de s’excuser. Chloé, elle, est une jeune professeure de 25 ans et, en début de carrière, elle a encore l’impression de “jouer à la grande personne” devant ses élèves. Face à une classe de 4ème qu’elle n’arrive pas à calmer, elle lance à un de ses élèves : “j’en ai rien à faire, tu te tais”. Philippe et Lisa, quant à eux, sont amis depuis près de quarante ans. Un jour, alors qu’elle lui fait une énième remarque sur le fait qu’il ne s’intéresserait qu’à la beauté des gens qu’il rencontre, Philippe lui réplique : “si vraiment je ne m’intéressais qu’à la beauté, il y a bien longtemps qu’on se ne verrait plus”.
Cet épisode de Fracas a été tourné et monté par Jérôme Massela. Bénédicte Schmitt a composé la musique des épisodes, en a fait la réalisation et le mix. Le générique est de Valentin Fayaud. Maureen Wilson, responsable éditoriale et Marion Girard, responsable de production ont supervisé la production. Fracas est une production Louie Media, vous pouvez vous abonner sur toutes les plateformes de podcasts, nous envoyer vos histoires à hello@louiemedia.com et si vous souhaitez soutenir Louie, n’hésitez pas à vous abonner au Club Louie.
“Il n’y a que la vérité qui blesse”, paraît-il. Ce proverbe qu’on a toutes et tous entendu au moins une fois nous apprend que les seuls mots qui pourraient nous faire du mal sont ceux qui révèlent quelque chose de nous, qui mettent à jour ce qu’on ne voudrait pas voir. Alors, quand une phrase prononcée par quelqu’un qu’on aime ou quelqu’un qui a autorité sur nous nous fait mal, on ne peut s’empêcher de se dire qu’au fond, il doit y avoir du vrai.
Dans cet épisode, Valentin, Aline et Marc nous racontent trois de ses phrases. Trois moments qui les ont figés dans une identité, condamnés à un destin auquel ils ne pourraient échapper.
A 13 ans, au collège, Valentin est un élève “moyen bon” mais avec de grosses difficultés en Français. Il est dyslexique et les 0 en dictée se multiplient. Il ne ménage pas ses efforts mais un jour, sa prof de 4ème prononce sa condamnation : “avec le niveau que tu as, tu ne passeras jamais en seconde”. Aline, elle, est née en 1940, elle a aujourd’hui 81 ans et se souvient encore d’une phrase dite par sa maman quand elle était enfant : “tu n’étais pas désirée”. Marc, quant à lui, vient d’une famille dans laquelle on a “pas trop le droit d’être triste”. Pourtant, son père est dépressif et plane sur lui la peur d’être frappé par la même maladie. Un jour, il rencontre Fanny avec qui il a mille choses en commun et dont il tombe follement amoureux. Leur relation est passionnelle et conflictuelle, les disputes sont nombreuses et un jour, elle lui assène cette phrase : “Marc, tu seras jamais heureux”.
Cet épisode de Fracas a été tourné et monté par Jérôme Massela. Bénédicte Schmitt a composé la musique des épisodes, en a fait la réalisation et le mix. Le générique est de Valentin Fayaud. Maureen Wilson, responsable éditoriale et Marion Girard, responsable de production ont supervisé la production. Fracas est une production Louie Media, vous pouvez vous abonner sur toutes les plateformes de podcasts, nous envoyer vos histoires à hello@louiemedia.com et si vous souhaitez soutenir Louie, n’hésitez pas à vous abonner au Club Louie.
Y a-t-il certaines petites phrases, remarques qui vont ont été lancées, l’air de rien, sans volonté de nuire mais que vous n’avez jamais oubliées ? Ou des phrases qui pouvaient sembler anodines mais qui n’étaient dites que pour blesser ? Peut-être vous est-il arrivé de prononcer l’une de ses phrases ? Une phrase qui rappelle à l’ordre, qui dit à l’autre quelle est sa place ?
Dans cette mini-série de Fracas, on a eu envie d’interroger ces petites phrases, qui peuvent sembler sans conséquence, mais qui pourtant marquent celles et ceux qui les disent ou les reçoivent. Vous découvrirez, à travers 4 épisodes, 9 de ces phrases qui n’ont pas pu être oubliées.
Dans le premier épisode de cette mini-série, Julia et Mélisande nous racontent deux de ses phrases. Deux moments d’humiliation inoubliables.
A 11 ans, Julia ne rêve que de se fondre dans le moule du collège et pour ça, il faut « se rendre constamment intéressant ». Alors, imitant sa mère, elle dit à une collégienne qui passe : « elle fait pute ta jupe ». Mélisande, elle, passe de la campagne à Paris à 19 ans. Dans le quartier chic dans lequel elle fait ses études, on lui rappelle qu’elle n’est pas vraiment à sa place, elle « fait plouc ». Quand elle trouve enfin un stage, elle pense que ça y est, tout ça est derrière elle. Pourtant, le jour où sa boîte décide de ne pas la reconduire, on lui annonce que « Paris ne lui correspond pas vraiment ».
Cet épisode de Fracas a été tourné et monté par Jérôme Massela. Bénédicte Schmitt a composé la musique des épisodes, en a fait la réalisation et le mix. Le générique est de Valentin Fayaud. Maureen Wilson, responsable éditoriale et Marion Girard, responsable de production ont supervisé la production. Fracas est une production Louie Media, vous pouvez vous abonner sur toutes les plateformes de podcasts, nous envoyer vos histoires à hello@louiemedia.com et si vous souhaitez soutenir Louie, n’hésitez pas à vous abonner au Club Louie.
Toutes les deux déportées, Esther Senot et sa sœur Fanny se retrouvent par hasard à Auschwitz-Birkenau. Juste avant de mourir, Fanny dit à Esther : “Si tu as une chance de survivre, fais ton possible pour que tu puisses raconter, pour qu’on ne soit pas les oublié·e·s de l’histoire. Tu me promets ?”
Esther Senot a survécu. Qu’a-t-elle fait de ce récit à son retour ? Elle s’est d’abord confrontée à un mur : celui de l’indifférence. “On était devenus transparents. Comme si on n'avait jamais existé, et puis on dérangeait”, raconte-t-elle. Comment s’est-elle mise à parler et comment a-t-elle œuvré pour la transmission?
Ne L’oubliez pas est une mini-série Fracas qui fait vivre la voix de survivant·e·s de la Shoah, alors qu’en France ils ne sont plus que deux ou trois centaines. Cette mini-série s’interroge sur ce qu’il reste de leur parole, et ce qui doit encore être transmis.
Si vous avez aimé écouter cette mini-série, nous vous recommandons cet épisode, du Book Club, dans lequel l’autrice et illustratrice Louison nous parle du recueil de nouvelles La Douleur de Marguerite Duras qui a, pour elle, été un médicament.
Ne L’oubliez pas a été écrit et enregistré par Elisa Azogui-Burlac, monté et réalisé par Hannah Taïeb. Louise Hemmerlé était à l’édition et à la coordination. C’est une coproduction Louie Media et Pardi Productions. La musique est de Valentin Fayaud.
Nous remercions la Fondation pour la mémoire de la Shoah et la Fondation Rothschild pour leur soutien dans la production de cette série.
Pendant des décennies, Evelyn Askolovitch a gardé son récit pour elle. “En 2015, je me suis dit que je ne pouvais pas continuer de ne pas en parler pour une raison très simple, qui est que je fais partie de la toute dernière génération”.
Dans ce troisième épisode de Ne L’oubliez pas, Evelyn Askolovitch témoigne de sa déportation, alors qu’elle n’avait que quatre ans et demi. Aujourd’hui, elle veut qu’on se souvienne que “on a mis même des petits enfants de quatre ans dans des camps, on les a affamés uniquement parce qu'ils étaient juifs”.
Si vous avez aimé écouter cette mini-série, nous vous recommandons cet épisode, du Book Club, dans lequel l’autrice et illustratrice Louison nous parle du recueil de nouvelles La Douleur de Marguerite Duras qui a, pour elle, été un médicament.
Ne L’oubliez pas est une mini-série Fracas qui fait vivre la voix de survivant·e·s de la Shoah, alors qu’en France ils ne sont plus que deux ou trois centaines. Cette mini-série s’interroge sur ce qu’il reste de leur parole, et ce qui doit encore être transmis.
Ne L’oubliez pas a été écrit et enregistré par Elisa Azogui-Burlac, monté et réalisé par Hannah Taïeb. Louise Hemmerlé était à l’édition et à la coordination. C’est une coproduction Louie Media et Pardi Productions. La musique est de Valentin Fayaud.
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"Au début je ne voulais pas raconter - ma mère me défendait de le faire, elle me disait 'il ne faut pas parler comme ça, ne raconte pas tout de même que tu as été torturée.'"
Dans ce deuxième épisode de Ne L’oubliez pas, Clara Fischer, 92 ans, témoigne pour la première fois, au public, de sa déportation à Auschwitz-Birkenau en 1944 alors qu’elle n’avait que 16 ans. Si elle est revenue des camps, c’est poussée par sa sœur, et grâce à la solidarité d’autres déportées.
Ne L’oubliez pas est une mini-série Fracas qui fait vivre la voix de survivant·e·s de la Shoah, alors qu’en France ils ne sont plus que deux ou trois centaines. Cette mini-série s’interroge sur ce qu’il reste de leur parole, et ce qui doit encore être transmis.
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En 2020, lors de la commémoration des 75 ans de la libération du camp d’Auschwitz, il y a ce sondage qui a circulé: 16 % des Français disaient n’avoir jamais entendu parler de la Shoah, et 25% des Français de moins de 38 ans.De cette entreprise d'extermination systématique, menée par l'Allemagne nazie entre 1939 et 1945, qui a conduit à la disparition de six millions de Juifs, il ne reste plus, en France, que deux ou trois centaines de témoins.
Ne L’oubliez pas s’interroge sur ce qu’il reste de leur parole et ce qui doit encore être transmis. Dans cette mini-série Fracas, vous découvrirez les témoignages de quatre survivantes de la Shoah, au micro d’Elisa Azogui-Burlac. Dans ce premier épisode, vous entendrez celui de Ginette Kolinka, déportée à Auschwitz-Birkenau en avril 1944 depuis Avignon, à l'âge de 19 ans.
Cette mini-série de Fracas, Ne L’oubliez pas, a été écrite et enregistrée par Elisa Azogui, montée et réalisée par Hannah Taïeb. Louise Hemmerlé était à l’édition et à la coordination. C’est une coproduction Louie Media et Pardi Productions. La musique est de Valentin Fayaud. Nous remercions la Fondation pour la mémoire de la Shoah et la Fondation Rothschild pour leur soutien dans la production de cette série.
La retranscription de cet épisode est disponible ici.
Une retranscription de cet épisode est disponible ici.
Chaque interview est diffusée dans une version courte dans la matinale de Radio Nova, Un Nova jour se lève le jeudi matin à 8h10.
Illustration : Irène Caron. Réalisation : Malo Williams. Musique : Valentin Fayaud.