La nostalgie : faut-il vraiment l’éviter pour mieux avancer ? [Rediffusion]

Pendant les fêtes de fin d’année, Louie Media vous propose d’écouter ou de réécouter d’anciens épisodes d'Émotions. Aujourd'hui, nous vous proposons d’écouter un épisode sur la nostalgie. Il a été diffusé le 23 décembre 2019 et fait par Sarah-Lou Lepers.

Est-ce que vous vous souvenez de votre tout premier baiser ? De la première fois où vous avez acheté un CD avec votre propre argent de poche ? Du Noël où vous avez reçu ce fameux cadeau dont vous rêviez tant ? Cet épisode a été enregistré quelques jours seulement avant Noël. Pour tous, les fêtes de fin d’année sont des périodes particulièrement propices à nous faire repenser à des instants de nos vies, bons ou mauvais, pourtant bien révolus. 

Mais est-ce souhaitable d’être nostalgique ? Est-ce une émotion qui nous bloque uniquement dans le passé et nous empêche d’avancer, ou peut-elle au contraire nous aider à mieux appréhender l’avenir ?

Dans cet épisode, Sarah-Lou Lepers a disséqué pour nous cette émotion. Elle a eu l’idée de cet épisode en pensant à ses grands-parents, qui lui ont si souvent fait sentir que tout était tellement mieux avant…

Pour comprendre mieux la nostalgie, Sarah-Lou a rencontré Pauline, une jeune femme qui se fait un devoir de ne jamais repenser au passé, et Romy, son ancienne prof d’allemand, qui organise chaque 9 novembre des soirées “Chute du mur”, afin de se rappeler de la période au cours de laquelle l’Allemagne était divisée en deux. Sarah-Lou s’est aussi rendue dans les locaux de la radio Nostalgie, pour comprendre comment la station faisait naître cette émotion quotidiennement chez ses auditeurs, et elle a rencontré la directrice du laboratoire Mémoire, Cerveau et Cognition Pascale Piolino ainsi que la chercheuse en sciences sociales Sarah Gensburger. 

La retranscription est disponible ici.

L'obstination a-t-elle du bon ?

Est-ce qu'il vous arrive de toujours vouloir avoir raison dans des discussions, au point de vous être déjà brouillé.e avec des proches à ce sujet ? Avez-vous déjà mené un projet à bien coûte que coûte, malgré les difficultés, alors que tout le monde vous disait pourtant de laisser tomber ? Vous a-t-on déjà dit que vous étiez têtu.e comme un.e âne.sse ? Si c'est le cas, est-ce que vous étiez obstiné.e à ces moments-là ? Est-ce une bonne chose d'être obstiné.e ou est-ce un défaut qui nous isole ? Et enfin, l'obstination, en quoi est-ce différent de la persévérance et de l’acharnement ?

Pour le savoir, nous avons confié cet épisode d’Émotions à la journaliste québécoise Maude Petel-Légaré. Maude se définit comme obstinée et malgré la distance qui l'éloignait de nos bureaux parisiens, elle a “tenu son bout” comme elle dit pour faire cet épisode, malgré un confinement lié à la pandémie du coronavirus et un océan qui nous séparait.

Maude a interviewé plusieurs expert.e.s dont la psychologue clinicienne Amélie Seidah qui est spécialisée dans l’évaluation et le traitement cognitivo-comportemental des troubles anxieux et de l’humeur, le professeur d'histoire et de sociologie des sciences à l'Université du Québec Yves Gingras, avec qui elle a discuté de l’obstination dans le monde scientifique et la professeure d’histoire contemporaine à l’Université du Québec Yolande Cohen qui aborde avec elle l’obstination dans le champ de la politique. Vous entendrez aussi l’histoire de Jason, un homme qui s’est obstiné pendant des années à suivre une filière universitaire coûteuse qui ne lui plaisait pas, ce qu'il a amèrement regretté par la suite.

Et vous, pensez-vous que c’est bien d’être obstiné.e ? Racontez-le nous sur Instagram, Twitter ou à hello@louiemedia.com

A lire sur le sujet :

Émotions est un podcast de Louie Media. Cyrielle Bedu est présentatrice et chargée de production, Maude Petel-Légaré a fait cet épisode sur l’obstination. Bastien Lamour du studio Syllabes à Montréal s’est occupé de l’enregistrement, Charles de Cilla a fait la réalisation et la musique, Jean-Baptiste Aubonnet était en charge du mixage et Nicolas de Gélis a composé le générique d’Émotions. Marion Girard est responsable de production, Maureen Wilson est responsable éditoriale, Mélissa Bounoua est à la direction des productions et Charlotte Pudlowski est à la direction éditoriale.

Collages féministes : investir l'espace public pour se sentir puissante·s [Emotions à emporter]

Est-ce que vous vous souvenez de la première fois où vous avez vu un collage féministe ? De ce que vous avez ressenti ? Est-ce que c’était de l’effroi, de la tristesse, de se retrouver face à ces violences ? Ou est-ce que c’était un sentiment de puissance, de force, lié au fait de se sentir moins seule, aux côtés de ces femmes qui mettent des mots sur notre colère ?

Dans cet épisode d'Émotions à emporter, Pauline Boulet s’est intéressée à ces sensations que provoquent les collages féministes qu'elle voit dans la rue. Pour y voir plus clair, elle a recueilli le témoignage d’Eloïse, colleuse, ainsi que les expertises de l'anthropologue urbaine Chris Blache, et de la géographe et urbaniste Camille Sachot. Elles expliquent toutes en quoi les collages féministes abritent de véritables enjeux de pouvoir et permettent aux femmes de se réapproprier un espace public duquel elles sont exclues. 

Si vous avez aimé écouter cet épisode, nous vous recommandons également celui-ci, de Fracas, dans lequel la chercheuse Mona Gérardin-Laverge nous parle du pouvoir du langage dans les luttes féministes.

Émotions à emporter est une émission bi-mensuelle, dérivée du podcast Émotions. Dans ce format plus court, nous abordons des questions plus quotidiennes sur notre rapport aux émotions et au monde qui nous entoure. C’est un podcast de Louie Media. Présentatrice et chargée de production : Cyrielle Bedu. Pauline Boulet a fait cet épisode. Jean-Baptiste Aubonnet s’est occupé de la réalisation et du mixage. La musique du générique est de Nicolas De Gélis.

D'où vient notre besoin de plaire aux autres ?

Dans le film “Mignonnes” de la réalisatrice Maïmouna Doucouré, Amy, 11 ans, cherche à intégrer un groupe de filles de sa nouvelle école. Ces filles sont belles, populaires et elles cherchent elles aussi à plaire aux autres, filles comme garçons, de leur âge ou plus âgés. 

Qu’est-ce qui se joue pour ces jeunes filles dans le fait de vouloir plaire à tout prix à tout le monde, quitte à se mettre parfois dans des situations dangereuses ? Pourquoi est-ce si important de plaire à cet âge-là et pourquoi cela reste-t-il primordial dans nos rapports avec nos pairs quand on devient adultes ? Peut-on vivre sans chercher à plaire aux autres ? Jusqu’où le besoin de séduction compulsif peut mener certain.e.s ? 

Pauline Verduzier s’est interrogée sur la place qu’elle accordait au fait de plaire aux autres, et elle a cherché à comprendre en quoi ce besoin pouvait être construit et nourri par la société.

Pour cet épisode, Pauline Verduzier a interviewé sa mère Sylvie, qui a été témoin du besoin compulsif que sa fille avait de plaire aux autres dès son plus jeune âge. Pauline Verduzier a aussi parlé avec Mathias qui a longtemps préféré s’isoler des autres par peur du rejet, le psychologue clinicien canadien Roger Covin, la psychologue Cyrielle Blau et la philosophe et psychiatre Elsa Godart.

A lire sur le sujet :

À voir :

Et vous, comment vivez-vous le fait de ne parfois pas plaire aux autres ? Racontez le nous Instagram, Twitter ou à hello@louiemedia.com

Émotions est un podcast de Louie Media. Cyrielle Bedu est présentatrice et chargée de production, Pauline Verduzier a fait cet épisode sur le désir de plaire, Jean-Baptiste Aubonnet s’est occupé de l’enregistrement et du mixage. La composition musicale est de Nicolas Vair, Marine Quéméré s’est chargée de la réalisation et Nicolas de Gélis a composé le générique d’Émotions. Marion Girard est responsable de production, Maureen Wilson est responsable éditoriale, Mélissa Bounoua est à la direction des productions et Charlotte Pudlowski est à la direction éditoriale.

La retranscription de cet épisode est disponible ici.

Pourquoi avoir une déco à notre image nous fait du bien ? [Émotions à emporter]

Cette année, à cause de la pandémie du coronavirus, nous passons beaucoup de temps chez nous. Les deux vagues de confinement nous ont forcés à nous être enfermés dans nos lieux de vie, à les apprécier pour certain.es, à les subir pour d’autres…. Nous avons en effet eu le temps de nous rendre compte des choses qui n’allaient pas chez nous, et certain.e.s ont imaginé les meilleures façons d’améliorer leur intérieur, en fonction de leurs moyens, pour pouvoir s’y sentir mieux une fois les confinements terminés.

Il n’a donc pas été étonnant de voir les magasins de décoration et d’aménagement intérieur pris d’assaut à la fin du premier confinement et à la veille du second, créant de longues files d’attente devant certaines grandes enseignes. 

Car tout ce temps passé chez nous nous a fait prendre conscience du rôle important de nos lieux de vie et de l’impact que ces espaces pouvaient avoir sur notre santé mentale quand on était amené à y passer beaucoup de temps.

On s’est donc demandé si la décoration et l'ameublement, qui sont souvent perçus comme des disciplines superficielles, étaient plus profondes et importantes pour notre psychisme qu’on aurait pu le croire ? En quoi l’aménagement de notre lieu de vie a-t-il un impact sur notre bien-être et sur notre santé mentale ? À partir de quand a-t-on commencé à accorder de l’importance à nos intérieurs pour s’y sentir bien ?

Pour répondre à ces questions, Lucile Rousseau-Garcia a interrogé la sociologue et psychosociologue Perla Serfaty, qui a consacré sa carrière à étudier les rapports entre la personne et l'environnement bâti. Elle est l’autrice de plusieurs ouvrages dont Chez soi, les territoires de l'intimité publié chez Armand Colin, et elle a contribué à l’émergence d’une nouvelle discipline : la psychologie environnementale. 

Si vous avez aimé écouter cet épisode, nous vous recommandons également celui-ci, d’Emotions, dans lequel on se demande pourquoi avoir des plantes chez soi fait du bien.

Émotions à emporter est une émission bi-mensuelle, dérivée du podcast Émotions. Dans ce format plus court, nous abordons des questions plus quotidiennes sur notre rapport aux émotions et au monde qui nous entoure. C’est un podcast de Louie Media. Cyrielle Bedu est présentatrice et chargée de production, Lucile Rousseau-Garcia a fait cet épisode, Jean-Baptiste Aubonnet s’est occupé de la réalisation et du mixage et Nicolas de Gélis a fait la musique du générique.

La retranscription de cet épisode est disponible ici.