Laura Nsafou : "Il y a un enjeu de représentation dans la littérature"

JULIETTE LÉVEILLÉ

JULIETTE LÉVEILLÉ

C’est majoritairement de la littérature afro qui occupe les étagères de l’autrice Laura Nsafou, également connue sous le pseudo de Mrs Roots, un nom tiré de son blog. Dans ce dixième épisode du Book Club, elle présente: À nos humanités révoltées de Kiyémis, un recueil de poèmes qui n’est actuellement plus disponible mais sera réédité en janvier 2020, Wild Seed d’Octavia Butler aux éditions Grand Central Publishing (actuellement non traduit en français) et In-Humus de Linnea Sterte aux éditions de la cerise. 

Au micro de Gladys Marivat, Laura Nsafou nous fait la visite de sa bibliothèque dans son nouvel appartement. “Le premier but, c’était de sortir tous les livres de mes cartons et de les mettre dans ma bibliothèque pour ne pas les abîmer” (00’19).

L’autrice parle de son engagement afroféministe (04’56) et nous dit ce qui l’a amenée à se renseigner sur ce mouvement (09’06). 

Elle nous raconte également comment, avec le livre de Frantz Fanon Peau noire masques blancs, elle s’est sentie pour la première fois représentée dans un livre (11’07). “Comment ça se fait que ce n’est qu’à 20 ans que je trouve un bouquin qui me représente?” (12’05).

On découvre le rôle qu’a joué Kiyémis, poétesse précédemment interviewée dans le Le Book Club, dans la publication de l’un des premiers romans de Laura Nsafou : A mains nues, aux éditions Synapse (13’33). Mrs Roots affirme que lire À nos humanités révoltées est une “vraie expérience de lecture” (18’17). 

Dans cet épisode, l’autrice afroféministe évoque aussi le mouvement panafricain abordé dans Wild Seed d’Octavia Butler (25’18). 


Cet entretien a été mené par Gladys Marivat. Maud Benakcha était à l’édition et à la coordination. Maële Diallo a fait le montage. Jean-Baptiste Aubonnet était au mix et Charlotte Pudlowski à la rédaction en chef.
Cet épisode est sponsorisé par Audible.

Vous pouvez vous abonner au Book Club sur Spotify, Apple Podcast, Soundcloud et toutes vos applications de podcasts préférées.

Pour que les podcasts de Louie soient accessibles à toutes et tous, des retranscriptions écrites des épisodes sont disponibles sur notre site internet. Si celle de l’épisode que vous cherchez n’est pas encore disponible, vous pouvez nous écrire à hello@louiemedia.com


Le Book Club #10

Nous vous organisons une soirée spéciale poésie en compagnie des autrices Laura Nsafou et Kiyémis !

La dixième rencontre littéraire aura lieu le mardi 26 novembre, à partir de 19h30 au Reid Hall Columbia Center, 4 rue de la Chevreuse dans le sixième arrondissement de Paris. Inscrivez-vous vite pour être certain.e d’avoir des places ! Le nombre est limité pour que les conversations soient les plus riches possibles !

Sylvia Whitman : "Une femme qui a une puissance, ça fait peur aux autres"

JULIETTE LÉVEILLÉ

JULIETTE LÉVEILLÉ

Les livres sont mes journaux”. Cette phrase, c’est Sylvia Whitman qui la prononce. Elle est propriétaire de la librairie Shakespeare & Company, située à deux pas de Notre-Dame dans le quartier latin de Paris. Au micro de la journaliste Gladys Marivat, elle nous parle de trois livres qui l’ont marquée : Circé de Madeline Miller aux éditions Pocket, Frankissstein : A Love Story de Jeanette Winterson aux éditions Penguin Random House et Archives des enfants perdus de Valeria Luiselli aux éditions de l’Olivier. 

Il y a des livres dans chaque pièce parce que je me sens tout de suite chez moi quand il y a des livres à mes côtés”. Dans ce neuvième épisode du Book Club, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que Sylvia Whitman nous parle de littérature. Née à Paris à l'Hôtel Dieu en face de Shakespeare & Co, la libraire a grandi en Angleterre avec sa mère, d’où son bel accent britannique. À 21 ans, elle retourne auprès de son père, George Whitman, fondateur de la librairie Shakespeare & Company. Passionnée par le théâtre, son père lui a un jour dit : Mais tu peux être la star ici, à la caisse !. Il lui transmet le goût du métier et une vision poétique de Paris. Sous le charme des murs de la librairie, qui datent du 17e siècle, elle lui succède en 2006.  

Maniaque” de l’ordre alphabétique, ses livres sont soigneusement rangés et occupent tous les recoins de son appartement. Elle plaisante en disant : “C’est un peu mieux que chez mon père ! Quand il vivait au troisième étage de la librairie, il n’y avait même pas de fenêtres parce qu’il les avait bloquées avec des étagères”

La libraire nous parle de sa routine du matin (5’) et de son histoire d’amour avec la lecture (10’40). “Jeanette Winterson, une écrivaine [dont] j’ai choisi [de vous parler] aujourd’hui, a dit que le matin il faut commencer par un poème parce que c’est l’équivalent d’un expresso pour le cerveau.” 

Accompagnée de sa tasse de thé, Sylvia Whitman détaille le “monde fascinant” dans Circé de Madeline Miller (15’40), qui l’a amenée à réfléchir à la figure de la sorcière (19’40). Et elle nous explique en quoi Frankissstein de Jeanette Winterson (25’13) et Archives des enfants perdus de Valeria Luiselli (35’) sont des livres politiques et urgents à lire. 

Cet entretien a été mené par Gladys Marivat.  Pauline Thomson a composé la musique. Maud Benakcha était à l'édition et à la coordination. Maële Diallo était au montage et Jean-Baptiste Aubonnet a fait le mix. Charlotte Pudlowski était à la rédaction en chef.

Cet épisode est sponsorisé par Audible.

Vous pouvez vous abonner au Book Club sur Spotify, Apple Podcast, Soundcloud et toutes vos applications de podcasts préférées.

Pour que les podcasts de Louie soient accessibles à toutes et tous, des retranscriptions écrites des épisodes sont disponibles sur notre site internet. Si celle de l’épisode que vous cherchez n’est pas encore disponible, vous pouvez nous écrire à hello@louiemedia.com


Le Book Club #9

Dans ce nouvel épisode du Book Club, Sylvia Whitman recommande notamment Archives des enfants perdus de Valeria Luiselli. Venez nous retrouver pour en parler pendant la soirée club de lecture !

La neuvième rencontre littéraire aura lieu le mardi 12 novembre, à partir de 19h30 Chez Simone, au 226 rue Saint-Denis dans le deuxième arrondissement de Paris. Inscrivez-vous vite pour être certain.e d’avoir des places ! Le nombre est limité pour que les conversations soient les plus riches possibles !