Plan Culinaire #12 : Comment la burrata ou le matcha ont-ils atterri dans nos assiettes ?

ILLUSTRATION : MARIE GUU

ILLUSTRATION : MARIE GUU

Vous aussi, quand arrivent les beaux jours, vous rêvez d’un Spritz bien frais en terrasse ? Depuis combien de temps ? Dix ans, même pas ? Il y a une raison à cela : si ce cocktail vénitien à base d’Apérol s’est imposé presque du jour au lendemain au début des années 2010, c’est parce que Campari, qui détient justement la marque Apérol, a complètement inondé le marché français via une stratégie marketing diablement efficace.

On a donc réfléchi aux tendances culinaires plus récentes, à ces produits souvent venus d’ailleurs qu’on voit fleurir depuis 2-3 ans sur les cartes des restaurants branchés ou dans les rayons des supermarchés. On a donc composé un menu spécial «it-food» avec, en entrée, de la burrata italienne, en plat des nouilles soba venues du Japon, un cheesecake au matcha (un thé vert japonais) pour le dessert, le tout arrosé d’un gin tonic.

Et pour comprendre comment tous ces produits sont devenus incontournables et pourquoi on se met soudainement à tous et toutes manger certains aliments, on est allées à la Maison de la mozzarella, dans le 15e arrondissement de Paris, à l’Atelier Soba dans le 11e, à l’Umami Matcha Café dans le 3e et, enfin, au Tiger Bar, dans le 6e. On a aussi interrogé une spécialiste des tendances culinaires qui nous a expliqué ce qui façonne nos envies.

D’ailleurs, si vous êtes gourmand.e, surveillez notre compte Instagram, on a de délicieuses petites choses à vous faire gagner !

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Plan Culinaire #10 : Est-ce que ça coûte vraiment cher de bien manger ?

Pourquoi tant de gens sont-ils persuadés que bien manger coûte cher ? Et en-dehors du prix des aliments, y a-t-il d’autres freins qui empêchent certaines personnes de se nourrir correctement ?

ILLUSTRATION : MARIE GUU

ILLUSTRATION : MARIE GUU

En France, le budget consacré à l’alimentation (à domicile ou à l’extérieur) est en baisse constante depuis 1960 : il représentait 34,6% à l’époque (c’était le principal poste de dépenses) contre 20,4% aujourd’hui. Et qui consacre la plus grosse part de son budget à la nourriture ? Pas forcément ceux que vous croyez. Car plus les ménages sont pauvres, plus la part du budget allouée aux dépenses alimentaires est élevée. D’après l’INSEE, en 2011, il y a 5 points de différence entre les ménages les plus modestes et les plus aisés sur la part du budget consacrée à l’alimentation.

En France, plus de gens que l'on croit ne peuvent pas accéder à une alimentation équilibrée : 8,8 millions de personnes vivent en-dessous du seuil de pauvreté et n’ont que 2.50 € à 3 € par jour pour se nourrir. Ça représente 14% de la population pour qui c’est trop cher de manger et donc, a fortiori, de bien manger.

Pour confronter l’idée selon laquelle c’est cher de bien manger, nous nous sommes rendues chez un primeur local et bio, un Monoprix et un LIDL pour comparer les prix et avons rencontré deux représentants d’associations qui cherchent à rendre les bons produits accessibles à tous et toutes.

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Références citées dans l’épisode (ou pour continuer la réflexion)

“Plus les familles ont des difficultés à manger, plus elles sont en mauvaise santé” (Franceinfo)
Les recommandations du programme national nutrition santé
Les travaux de recherche sur le prix plancher pour manger équilibré
Too Good to Go
L’alimentation à deux vitesses
L’association VRAC
L’annuaire national des AMAP

Plan Culinaire #9 : Pourquoi continue-t-on à faire des régimes ?

Keto, Dukan, Slim Fast… Comme chaque époque semble avoir son régime “tendance”, on s’est demandé depuis quand on nous parle de “faire attention” ou de perdre du poids, et ce que tous ces régimes disent de notre rapport au corps et de notre société. Et surtout, pourquoi, ô pourquoi s’inflige-t-on encore des régimes amaigrissants, alors que la science l’a prouvé, ça ne fonctionne pas sur le long terme ?

ILLUSTRATION : MARIE GUU

ILLUSTRATION : MARIE GUU

En 2012, en France, d’après la grande étude NutriNet Santé, 70% des femmes et 52% des hommes souhaitaient peser moins. Presqu’un tiers de la population avait déjà fait un régime amaigrissant et deux femmes sur trois qui n’étaient pas en surpoids étaient au régime au moment de l’étude.

Nous avons donc demandé à deux personnes de nous raconter leur expérience : Florence, qui n’en est pas à son premier régime, et Marc, qui en cherchant à perdre du poids a appris à écouter sa faim. L’historienne américaine Adrienne Bitar nous a aussi permis de remonter aux origines des régimes amaigrissants, découvrir ce qu’ils ont en commun et ce qu’ils nous promettent, au-delà des kilos en moins. Enfin, la diététicienne Florence Pujol a balayé nos idées reçues sur la prise de poids et détaillé les conséquences des régimes sur notre corps, notre cerveau et même nos émotions.

Si vous “faites attention”, que vous songez à “rééquilibrer” votre alimentation ou que vous avez multiplié les régimes, racontez-nous tout sur Facebook, Twitter, Instagram – ou par mail, pour plus d’intimité !

Références citées dans l’épisode (ou pour continuer la réflexion)
Le rapport de l’ANSES en 2010
Le livre de l’historienne Adrienne Bitar : Diet and the Disease of Civilization
L’enquête du New York Times sur les candidat·es de The Biggest Loser
Les astuces beauté délirantes des stars hollywoodiennes des années 1950-60
Le livre de la Dr Lulu Hunt Peters, publié en 1918 : Diet and Health, With Key to the Calories
L’article de Marc sur Slate.fr concernant son expériences de comptage des calories
Le livre de la diététicienne Florence Pujol : Je mange et je suis bien

Plan Culinaire #8 : Pourquoi ignore-t-on la mort dans l'assiette ?

Chaque année, on tue plus de 1050 milliards d’animaux pour les manger. Mais pourquoi la majorité d’entre nous semble ignorer la souffrance animale dans son assiette ?

ILLUSTRATION : MARIE GUILLARD

ILLUSTRATION : MARIE GUILLARD

Qui plus est sachant que ça ne risque pas d’aller en s’arrangeant : d’après différents rapports, avec la démographie galopante et la consommation de viande qui ne cesse de croître, la production mondiale de viande devrait augmenter de 75 % d’ici à 2050 pour satisfaire les presque 10 milliards d’humains qui peupleront alors la terre.

Dans ce huitième épisode de Plan Culinaire, deux jeunes femmes, autrefois omnivores, nous racontent comment leur rapport à la viande a changé. Nous avons aussi interrogé deux spécialistes pour savoir depuis quand l’être humain questionne l’exploitation et l’abattage des animaux : le philosophe Peter Singer, auteur de La Libération animale (1975), essai majeur qui a posé les bases d’une réflexion antispéciste, et Irène Courtin, en thèse de sociologie à l'université de Genève, qui s’intéresse aux mouvements animalistes.

Si la souffrance animale vous dérange, mais que vous continuez à manger du bifteck, ou si vous êtes végéta*ien·ne parce qu’elle vous est devenue insupportable, racontez-nous tout sur Facebook, Twitter, Instagram – ou par mail, pour plus d’intimité !

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Ressources citées dans l’épisode
La libération animale de Peter Singer
Les travaux d’Irène Courtin
La philosophie à l’épreuve de la viande (Le Monde)
Les chiffres sur le nombre d’animaux abattu chaque année (Le Monde)
Les enquêtes de L214 dans les abattoirs
L'abattage à la ferme (Reporterre)

Plan Culinaire #7 : Pourquoi voulons-nous à tout prix manger «sain» ?

Illustration : Marie Guillard

Illustration : Marie Guillard

Si vous faites partie des 6,7 millions de personnes qui ont téléchargé l’application mobile Yuka, vous avez sûrement tenté de scanner un paquet de chips pour savoir s’il était, à tout hasard, «bon» voire «excellent» pour la santé. Vous suivez peut-être aussi, sur Instagram, des chantres du «healthy» qui postent leur joli bowl de spiruline et d’açaï pendant que vous engloutissez vos Chocapic en culpabilisant.

Depuis quand nous intéressons-nous autant aux étiquettes des produits qu’on achète ? Pourquoi sommes-nous devenu·es obnubilé·es par l’idée de manger sainement ? Et jusqu’où peut conduire cette obsession ?

Dans ce septième épisode de Plan Culinaire, nous avons interrogé deux jeunes femmes qui scannent tout ce qu’elles achètent, un diététicien qui nous a parlé de la méfiance vis-à-vis de l’industrie agro-alimentaire et du problème posé par celles et ceux qu’on appelle «influenceurs». On a aussi rencontré une libraire qui a vu les livres «healthy» se multiplier sur ses rayonnages et une nutritionniste qui nous a mises en garde contre les dangers du manger sain à tout prix.

Si vous avez déjà passé des heures au supermarché à scanner des étiquettes, si vous vous êtes lancé.e dans une cure de jus de fruits ou si vous avez arrêté le Nutella au profit du jus de grenade, racontez-nous tout sur Facebook, Twitter – ou par mail, pour plus d’intimité !

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Ressources citées pendant l’épisode (ou pour continuer à réfléchir)
L’application Yuka et son blog
L’histoire du chimiste Arthur Hill Hassall (The Guardian)
Le site de la Librairie gourmande, à Paris
Le livre Orthorexie, quand manger sain devient obsessionnel de Renee McGregor.
Le test de Bratman, pour savoir si vous souffrez d’orthorexie (mais qui ne remplace pas une consultation chez un·e spécialiste)
Les marques à la merci des applis de notation (Le Monde)
Manger magique (Sciences et avenir)
Why we fell for clean eating (The Guardian)
Orthorexie : quand l’envie de manger sainement devient une maladie (Rue89)

Plan Culinaire #6 : Pourquoi vous risquez (encore) de vous engueuler à table à Noël ?

Est-ce à cause de la bûche ? Ou plutôt des non-dits ? Le champagne a-t-il sa part de responsabilité ? Et les divergences de point de vue sur les “Gilets jaunes” ? En ce début de mois de décembre, on anticipe déjà les repas de fêtes… voire on les redoute, si vous vous êtes reconnu·e dans cet épisode de Bref.

ILLUSTRATION: MARIE GUILLARD

ILLUSTRATION: MARIE GUILLARD

Dans ce sixième épisode de Plan Culinaire, on a cherché à savoir si les engueulades à table, en famille, étaient inévitables. Surtout en France, où Noël ne remporte pas l’adhésion : en 2012, un sondage YouGov montrait que seuls 28% des Français attendent cette période avec impatience. C'est deux fois moins que les Britanniques, moins que les Allemands, les Finlandais ou encore les Suédois.

Pour comprendre les mécanismes à l’œuvre lorsqu’on se retrouve en famille autour d’un repas, on a demandé à deux psychologues d’analyser l’histoire de Vincent, qui ne pensait pas qu’un choix de vie plutôt banal allait provoquer un conflit aussi brutal avec ses parents. On a aussi fait appel à une médiatrice familiale, qui nous a donné quelques astuces pour arriver serein·e à Noël et repartir s’en s’être envoyé la dinde à la figure.

Si vous avez déjà vécu des engueulades épiques pendant les fêtes, racontez-nous tout sur Facebook, Twitter – ou par mail, pour plus d’intimité !

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Ressources citées pendant l’épisode (ou pour continuer à réfléchir)
Conflits dans la famille : Manuel pour sortir des querelles de Béatrice Trélaün.
Le sondage YouGov sur les Français et Noël
La scène de Shrek sur les repas de famille
La scène du dîner dans Festen
Se libérer des conflits familiaux (La Croix)
Why families fight during holidays (The Atlantic)
Le livre de Jean-Claude Kauffmann Casseroles, amour et crises
Une émission de France Culture « Règlements de comptes en famille »
La famille vient en mangeant (Télérama)

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Cet épisode de Plan Culinaire est sponsorisé par Belleville Brûlerie. Vous pouvez profiter de 20% de réduction sur leur nouveau café instantané avec le code : planculinaire.

Plan Culinaire #5 : peut-on jouir en mangeant ?

Un gros gâteau au chocolat, un fromage bien crémeux… À quel point prenez-vous du plaisir en mangeant ? Est-ce qu’un plat, un aliment, vous a déjà mis en transe, dans un état… orgasmique ?

ILLUSTRATION: MARIE GUILLARD

ILLUSTRATION: MARIE GUILLARD

Dans ce cinquième épisode de Plan Culinaire, nous avons cherché à savoir si le plaisir gustatif pouvait être aussi intense que le plaisir sexuel. Il faut croire que oui : d’après un sondage Harris Interactive pour Grazia, les Français·es ont bien du mal à choisir entre les deux, comme Joey dans Friends : la moitié préfère se priver de nourriture, tandis que l’autre serait prête à renoncer au sexe (#TeamMonica).

Pour comprendre s’il nous (et vous !) était possible de ressentir, un jour, un authentique orgasme culinaire, nous avons rencontré plusieurs femmes convaincues de l’avoir vécu, mais aussi une neurobiologiste, le patron d’une agence de pub, ainsi qu’un journaliste américain.

Et comme on a très envie de savoir si vous avez déjà eu la chance de vivre un orgasme culinaire, racontez-nous tout sur Facebook, Twitter – ou par mail, pour plus d’intimité !

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Ressources citées pendant l’épisode
Le sondage Grazia/Harris Interactive
Le livre de Michael Moss, Salt, Sugar and Fat
Un article de Michael Moss dans le New York Times sur notre addiction à la junk food
Le livre de la sexologue Magali Croset-Calisto, Dolce Italia
La scène des burgers dans How I Met Your Mother
La pub pour les produits laitiers, «des sensations pures»
La pub Boursin de 1968
Une pub Senoble «C’est bon la honte !»

Plan Culinaire #4 : Pourquoi les restos bruyants nous gâchent-ils le plaisir (mais on y va quand même) ?

Récemment, si vous êtes allé.e.s dans un restaurant assez fréquenté, vous avez dû le remarquer : on ne s’entend plus. C'est normal, au restaurant, on parle, c'est convivial, nous direz-vous. Mais comment expliquer le brouhaha ambiant, la musique qui hurle, l’impression de partager sa conversation avec son voisin de table ? Et surtout, comment tout ce brouhaha influence-t-il notre appréciation du repas qui nous est servi ?

ILLUSTRATION: MARIE GUILLARD.

ILLUSTRATION: MARIE GUILLARD.

Dans ce quatrième épisode de Plan Culinaire (déjà!), on a voulu comprendre pourquoi de plus en plus de restaurants étaient bruyants. Et ce que ça faisait à nos oreilles et à notre goût. On est donc allées interroger des restaurateurs, une acousticienne et un professeur en psychologie expérimentale. Car, sommes-nous vraiment obligé.e.s de subir le bruit au restaurant ? Il semblerait que non, certains suggèrent même de se servir de celui-ci pour rendre notre expérience au restaurant plus agréable. Et puis, on l’avoue, même si on se plaint souvent du bruit au restaurant, parfois la qualité de ce que l’on a dans l’assiette nous fait revenir.

Vous aussi, vous trouvez les restaurants trop bruyants ? Continuez-vous d’y aller malgré tout ? Et surtout, pourquoi ? On attend vos histoires et vos bonnes adresses (pas trop bruyantes) sur la page Facebook de Plan Culinaire, sur notre compte Instagram ou sur notre compte Twitter.

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Ressources citées pendant l’épisode
L’article du New York Magazine sur le «Great Noise Boom».
L’échelle du bruit de Tom Sietsema, le critique gastronomique du Washington Post.
L’étude du Zagat.
Le guide Resto Quiet: pour que gastronomique rime avec acoustique.
La playlist de Ryuichi Sakamato au restaurant Kajitsu à New York.

Plan Culinaire #3 : est-ce qu'on arrêtera un jour de manger à table ?

Vous mangez où, vous ? Dans la cuisine, la salle à manger ou sur une table basse, devant la télé ? Petit à petit, nos repas se délocalisent et finissent même au lit, où l’on avale des sushis enroulé·e·s dans la couette façon nem. Mais comment expliquer ce désamour de la table à manger chez celles et ceux qui ont grandi avec ? Et surtout, qu’est-ce que ça veut dire de nos habitudes ?

ILLUSTRATION : MARIE GUILLARD

ILLUSTRATION : MARIE GUILLARD

Dans ce troisième épisode de Plan Culinaire, on s’est demandé si la bonne vieille table à manger allait un jour finir au placard. Car derrière toutes ces nouvelles manières de prendre nos repas, c’est l’avenir de la table, en tant qu’objet, qui est en jeu. Va-t-elle continuer d’évoluer pour s’adapter à nos usages, ou est-ce qu’on va vraiment finir par arrêter de manger à table ? Pour y voir plus clair, on est allées interroger un historien, un designer et un sociologue, mais aussi des gens qui mangent à table – ou non

Et vous, vous êtes plutôt grande table à manger ? Table basse ? Plateau-télé ? Dites-nous tout sur la manière dont vous prenez vos repas, et pourquoi ! On attend vos histoires sur la page Facebook de Plan Culinaire, sur notre compte Instagram ou sur notre compte Twitter.

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Ressources citées pendant l’épisode
L’enquête YouGov/Alloresto de 2017
Le sondage BVA de 2010
La petite mort du repas à table (Slate)
La fiche de l’Unesco sur le repas gastronomique des Français, inscrit en 2015 au patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Le sondage Harris sur les habitudes des Américains
Le rapport de l’OCDE/Pisa sur les liens entre repas et scolarité
Le parcours du Louvre sur l’art d’être à table
L’exposition “Manger à l’œil – Les Français à table en deux siècles de photos” au Mucem jusqu’au dimanche 30 septembre.

Plan Culinaire #2 : Pourquoi fait-on la queue deux heures pour manger une pizza ?

Si les files d’attente fleurissent devant les restaurants branchés des grandes villes françaises, c’est que leurs propriétaires ont décidé de s’affranchir d’une tâche ingrate : la réservation. Mais pourquoi nous semble-t-il normal d’attendre des heures pour manger ? Et comment expliquer cette tendance du «no résa» ?

ILLUSTRATION: MARIE GUILLARD

ILLUSTRATION: MARIE GUILLARD

Dans ce deuxième épisode de Plan Culinaire, on a voulu comprendre pourquoi les gens étaient prêts à attendre parfois plusieurs heures pour un faux-filet à L’Entrecôte ou un œuf mayo au Bouillon Pigalle. Derrière ce qui nous semble être une folie, il y a notamment le groupe Big Mamma, qui, en l’espace de trois ans, a ouvert pas moins de sept restaurants à Paris. Et aucun ne prend les réservations. On y trouve certes de bonnes margherita à seulement cinq euros, mais valent-elles le coup de poireauter deux heures sous la pluie ou par moins cinq degrés ?

Pour y voir plus clair, on est donc allées interroger restaurateurs, clients et critiques. Alors, la «no résa», c’est un coup de com’ ? Une histoire d’économie ? On a même demandé à une historienne si les tous premiers restaurants pratiquaient déjà le «no résa».

Et puisqu’il nous est arrivé, on le reconnaît, de faire la queue pour manger, on peut vous dire que les pancakes sont vraiment bons chez Holybelly, que les pizzerias du groupe Big Mamma ne sont pas mauvaises, et qu’Ippudo et Clamato valent vraiment le coup d’attendre – ou plutôt de choisir stratégiquement son heure.

Avez-vous déjà fait la queue devant un resto ? Lequel, et surtout : pourquoi ? On attend vos histoires et vos bonnes adresses malgré l’attente sur la page Facebook de Plan Culinaire, sur notre compte Instagram ou sur notre compte Twitter.

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Plan Culinaire #1 : Pourquoi est-on accro aux céréales du petit-déjeuner ?

Vous vous êtes déjà demandé pourquoi vous avez mangé des Frosties ou des Chocapic pendant dix ans ? Est-ce parce que vous aimiez vraiment ça, ou parce qu’on vous a fait croire qu’il n’y avait pas d’alternative ?

COLLAGE: Thomas Baas

COLLAGE: Thomas Baas

Dans ce tout premier épisode de Plan Culinaire, on a essayé de comprendre pourquoi les céréales sont longtemps passées pour le petit-déjeuner idéal et continuent de nous être vendues comme tel.

On est donc allées discuter avec Simon, un graphiste tellement accro qu’il a créé un compte Instagram dédié aux céréales. On a lu cet article du Guardian qui raconte la tumultueuse histoire des frères Kellog. On a aussi interrogé Ana Paula Senn, chercheuse en alimentation à Tours, qui a étudié les discours liés au petit-déjeuner en France depuis les années 50. Enfin, Ariane Grumbach, diététicienne, tord le cou aux idées reçues sur ce repas hautement codifié et nous enjoint à manger ce qui nous plaît. Libéré·e·s !

Si l’épisode vous a donné faim, on vous recommande le petit-déjeuner iranien au Sohan Café (Paris 18e), le petit-déjeuner américain chez Buvette (Paris 9e), les pancakes aux fruits frais et crème fouettée de Holybelly (Paris 10e) ou les œufs Bénédicte chez Twinkie (Paris 2e).

Quelles sont vos adresses préférées pour petit-déjeuner ? Vous êtes plutôt céréales, houmous ou fromage ? On attend vos réponses et vos photos sur la page Facebook de Plan Culinaire, sur notre compte Instagram ou sur notre compte Twitter

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